LA TOUX : UN SIGNAL D'ALARME.
Quand la toux survient, elle témoigne d'une pathologie respiratoire, c'est le signal d'alarme de 'l'embouteillage bronchique*.
La contraction brusque du diaphragme donnant cet effet d'expulsion (ta toux), est un acte réflexe contre un bouchon des voies aériennes. Il faut tenir compte de ce signal d'alarme car il signifie que le système d'épuration devient défaillant.
Pourquoi ?
Une pathologie respiratoire se traduit toujours par une obstruction des voies respiratoires, c'est à dire un rétrécissement du diamètre des voies aériennes, produisant une augmentation de la résistance à l'air et une diminution du potentiel physique (et bien sûr sportif) du cheval.
Cette obstruction repose sur trois mécanismes :
- Contraction des muscles bronchiques spasme
- Inflammation du muqueux bronchique oedème
- Production accrue de sécrétion bronchique.
- Hypersécrétion.
Quelle que soit la maladie respiratoire, spasme, oedème et hypersécrétion sont les trais seuls mécanismes l'expliquant.
Les spasmes et l'oedème rétrécissent les voies respiratoires et l'excès de mucus contribue à aggraver l'encombrement bronchique.
Nous observons le même phénomène lorsqu'un accident rétrécit la chaussée et que le flot de voitures s'agglutine à son voisinage.
Le système nerveux intervient, cette intervention se traduit par un spasme des muscles bronchiques.
Le phénomène allergique envenime la situation par une inflammation de la muqueuse.
Les glandes à mucus, exagérément stimulées déversent un flot sécrétoire et les cellules ciliées perdent leur pouvoir de mobilité.
Si le Surfactant vient à manquer, la circulation des couches de mucus est définitivement stoppée.
Si le processus persiste ou se renouvelle exagérément, les cellules ciliées disparaissent et la muqueuse bronchique du cheval devient comparable à celle du fumeur invétéré, c'est à dire lisse et vulnérable, exposée à tous les ennemis qui se présentent. C'est en quelque sorte une désertification du territoire respiratoire, désertification irréversible.
La multiplicité des traitements appliqués à la toux témoigne de la complexité de l'affection et la méconnaissance de ses causes exactes.
Les échecs généralement rencontrés sont le résultat de cette méconnaissance.
La toux est un symptôme dont on connaît le mécanisme et dont les thérapeutiques actuelles triomphent temporairement.
Pourquoi temporairement ? Parce que ces thérapeutiques ne suppriment pas les causes de la maladie. Il y a donc bien souvent récidive et installation du cycle de la "toux d'écurie".